Liban

Début de la mission : 2005

Alors que le Liban traverse une crise sans précédent, de nombreuses familles peinent à répondre à leurs besoins quotidiens essentiels, comme l’accès aux soins. Présente dans le pays depuis 2005, La Chaîne de l’Espoir agit au Liban pour soigner les enfants atteints de malformations congénitales orthopédiques n’ayant pas accès aux soins.​

Le contexte

Le Liban s’enfonce dans la pire crise de son histoire

82 % de la population

au Liban vit sous le seuil de pauvreté.

Un tiers de la population

au Liban est privée de soins de santé.

1,5 million de réfugiés

sont accueillis par Le Liban (la moitié d’entre eux sont mineurs).

Sources : ONU, OCHA

Affaiblie par une crise économique, politique et sociale majeure, la pandémie de Covid-19 et les explosions au port de Beyrouth en 2020, la population libanaise sombre dans la misère. Le Liban fait face à une inflation sans précédent, une pénurie de ressources et un effondrement des services publics. Alors que le pays compte le nombre le plus élevé de réfugiés par habitant au monde, un proportion grandissante de personnes vivent à présent sous le seuil de pauvreté : au Liban, 90% de Syriens, 73% de réfugiés palestiniens, ainsi que plus de la moitié des foyers libanais ont besoin d’une assistance humanitaire.

Dans ce contexte, une grande majorité de familles au Liban sont privées d’accès aux soins de santé et ne sont pas en capacité de régler les factures des hôpitaux, dont les prix s’envolent. Alors que le système de santé était hier presque aligné avec les standards de l’Organisation Mondiale de la Santé s’agissant du nombre de médecins, du nombre de lits disponibles, etc., l’accès et la qualité de soins sont aujourd’hui considérablement entravées. Cette situation fait peser un risque vital sur les personnes les plus vulnérables, et notamment les enfants.

Notre action d’aide humanitaire au Liban

Une prise en charge globale des malformations orthopédiques

Au Liban, les anomalies congénitales orthopédiques font partie des affections les plus fréquentes à la naissance.

En l’absence de soins, un enfant souffrant d’une malformation, comme un pied bot ou une luxation de la hanche, rencontrera des difficultés importantes tout au long de sa vie : handicap, exclusion sociale, scolaire et professionnelle. À l’inverse, l’accès aux soins change la vie des enfants et de leurs familles.

Au Liban, un grand nombre d’enfants se retrouvent en situation de handicap alors que leur affection aurait pu être détectée et prise en charge à la naissance ou dans les premiers mois de vie. Le dépistage précoce permet de soigner les enfants avec des techniques moins invasives (kinésithérapie, orthèse, etc.) et d’augmenter grandement les chances de prévenir le développement d’un handicap.

Au secours des enfants les plus démunis

Dans plusieurs hôpitaux à Beyrouth, La Chaîne de l’Espoir facilite l’accès aux soins des enfants issus de familles modestes qui souffrent de malformations congénitales.

Lire le reportage

La Chaîne de l’Espoir développe les actions humanitaires suivantes au Liban, grâce au soutien de l’AFD :

  • sensibilisation des populations ;
  • campagnes de détection précoce ;
  • traitement chirurgical ou non invasif incluant, selon les besoins : consultations avec les médecins spécialistes, opérations chirurgicales, plâtres, séances de physiothérapie ou orthèses médicales ;
  • formation pour le personnel paramédical travaillant dans des centres de santé, des hôpitaux, d’autres organisations, etc. Ces formations leur permettent de mieux connaître les anomalies congénitales orthopédiques et détecter les cas qui nécessitent une prise en charge ;
  • prise en charge du transport des enfants et accompagnants si nécessaire,
  • suivi post-traitement ;
  • soutien psychosocial des enfants et des familles.
Immeubles détruits par les explosions au port de Beyrouth

La Chaîne de l’Espoir mobilisée suite aux explosions au port de Beyrouth

Le 4 août 2020, une double explosion au port de Beyrouth a ravagé une grande partie de la ville, faisant 226 morts et plus de 6 500 blessés. Dans les jours ayant suivi ce terrible drame, des produits anesthésiques, des médicaments, des matériels et consommables ont été envoyés sur place pour aider à la prise en charge des blessés. L’association a également mis en place un mécanisme d’identification et de référencement des patients vulnérables pour financer leurs interventions chirurgicales au sein de l’hôpital du Sacré Cœur.

En savoir plus sur nos interventions en contexte de crise et d’urgence

Photos : Arthur Sarradin