Nos actions humanitaires au Népal

Depuis 2011, La Chaîne de l’Espoir améliore l’accès aux soins des enfants népalais vulnérables et les préserve des dangers de la rue.

Nos domaines d’expertise

  • Soins & chirurgie
  • Prévention & sensibilisation
  • Formation & transfert de compétences

Contexte : au Népal, l’extrême pauvreté pousse les enfants dans la rue

  • 1 infirmière ou sage-femme pour 1000 habitants (contre 10 pour 1000 en Europe)
  • 2% des nouveau-nés décèdent dans leur premier mois de vie faute de soins adaptés.
  • 70% des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition.

Sources : Organisation mondiale de la santé, Unicef 

Le Népal est l’un des pays les plus pauvres du monde : une large part de sa population vit en dessous du seuil de pauvreté et a besoin d’une assistance humanitaire

Malgré une volonté politique forte de développer le système de santé, celui-ci souffre cependant d’un manque de ressources : inégale répartition des services de santé, pénurie d’infrastructures et de lits, de personnel qualifié, d’équipements, de matériels et de médicaments. 

La crise sanitaire de la Covid-19 a encore aggravé cette situation. Alors que le pays avait réalisé ces dernières années d’importants progrès en matière de santé et de réduction de la pauvreté, il a fait un bond de plusieurs décennies en arrière en termes de développement. Le tourisme, une des principales sources économiques du pays, n’a pas retrouvé son niveau pré-Covid, plongeant des millions de familles dans l’extrême pauvreté. 

Premières victimes de ces difficultés ou d’un contexte familial dégradé, de nombreux enfants n’ont pas accès aux soins de santé, errent dans les rues et sont tentés de quitter leur foyer pour trouver une vie meilleure à Katmandou, la capitale. Ils s’exposent ainsi au trafic d’êtres humains, au travail forcé et à l’exploitation sexuelle.

Notre action humanitaire au Népal 

Mobilisée au Népal depuis 2011,  notre association gère des centres de santé dans les écoles et plusieurs centres régionaux, en partenariat avec l’ONG Child Protection Centers and Services (CPCS). Présente dans les districts de Katmandou, Dolakha, Sindhuli et Morang, elle développe l’accès aux soins pour les enfants vulnérables. Ce maillage du territoire est essentiel dans ces zones où la population rencontre des difficultés d’accès aux soins, en raison de problèmes de transport ou du manque d’infrastructures de santé.

36 centres de santé installés dans des écoles

Nous avons développé des centres de santé dans 36 écoles, animés par des infirmières et ouverts 6 jours sur 7. Ces derniers permettent d’offrir aux enfants un accès aux soins et un suivi psycho-social afin de diagnostiquer tout trouble ou pathologie et de prévenir les situations de rue. L’objectif est également de permettre à chaque élève d’y bénéficier d’un bilan de santé annuel. Des sessions régulières permettent également de sensibiliser les enfants et leurs parents à des sujets en lien avec la santé, l’hygiène, les dangers de la rue, les abus sexuels et la scolarisation. Nous apportons aussi une aide financière aux écoles où les centres de santé sont implantés, afin de permettre l’achat de produits pour garantir de bonnes conditions d’hygiène.

L’hygiène menstruelle : un enjeu clé pour la scolarisation des filles

Au Népal, les menstruations féminines sont considérées comme une source d’impureté et restent un tabou. De nombreuses filles n’ont pas accès à des protections hygiéniques, ce qui les conduit à manquer l’école plusieurs jours par mois. Dans un pays où le taux de scolarisation des jeunes filles est moins important que celui des garçons, cette situation vient encore renforcer la discrimination à leur égard.

Nous distribuons gratuitement des serviettes hygiéniques et menons des actions de sensibilisation auprès des élèves dans nos 36 centres de santé pour faire tomber les tabous et les idées reçues afin de permettre à ces filles de mener une vie normale et de continuer à aller à l’école pendant leurs règles.

Des centres de santé régionaux dans quatre districts

Les 36 centres de santé scolaires sont encadrés par 4 centres de santé de district et 1 centre de sous-district. Des médecins y reçoivent les enfants en consultation, sur recommandation d’une infirmière d’un centre de santé scolaire. En cas de diagnostic d’une pathologie nécessitant une prise en charge psychosociale ou une hospitalisation, nous garantissons l’accès aux soins de l’enfant. 

Un accueil des enfants pour les préserver des dangers de la rue

Au Népal, la rue apparaît comme un refuge pour de nombreux enfants, victimes de violences familiales, de négligence ou face à l’extrême pauvreté de leur famille. Travail forcé, prostitution : livrés à eux-mêmes, ces derniers sont des proies faciles. Pour préserver ces enfants des dangers de la rue, nous assurons un accueil avant et après l’école pour les enfants les plus vulnérables, en leur fournissant cours, repas et activités.

Une aide d’urgence pour les enfants les plus vulnérables

Séisme en 2015, inondations en 2017, pandémie de Covid-19 en 2020 : le Népal a été touché ces dernières années par de nombreuses crises et catastrophes. Dès qu’un événement dramatique se produit, les familles les plus fragiles sont les premières touchées. Pour répondre à l’urgence, nous nous mobilisons pour aider les enfants et leurs familles à affronter les situations difficiles, en leur offrant un abri, de la nourriture et des soins. Au-delà des situations de crise, nous fournissons tout au long de l’année des vêtements et des repas aux élèves les plus vulnérables scolarisés dans les écoles où sont implantés nos centres de santé.

L’impact de notre association au Népal :  

10 000 enfants suivis par an au Népal par La Chaîne de l’Espoir

“Avant, quand j’avais mes règles pendant l’école, je devais rentrer à la maison. Depuis que l’infirmière a commencé des sessions de sensibilisation sur les règles et le système reproductif, je me sens moins gênée par tous ces sujets. La discrimination entre garçons et filles est maintenant sous contrôle. Grâce à la présence de l’infirmière, c’est plus facile de parler de nos problèmes et d’avoir accès à des tampons ou des médicaments. Avec ce soutien, nos résultats scolaires sont en progression.” Hiruta, élève au collège de Bhim Mavi Dolakha

“La seule source de revenus de ma famille provient de mon père, qui est chauffeur. Cela n’est pas suffisant pour subvenir à nos besoins. Ma famille fait face à de nombreuses difficultés : nous ne savons ni lire ni écrire. Mais je veux étudier et faire quelque chose de ma vie. Grâce au programme, j’ai pu avoir un uniforme pour l’école et nous bénéficions d’une aide alimentaire. Cela me permet, ainsi qu’à mes frères et sœurs, de pouvoir continuer à aller à l’école.” Tara, élève au collège de Shree Mahendra 

“Mes parents sont fermiers et nous avons très peu d’argent. J’aime aller à l’école et étudier mais c’est très difficile car, à la maison, ma famille ne me soutient pas : personne ne me dit de faire mes devoirs ou d’étudier. Depuis que je vais au centre, je reçois de l’aide pour faire mes devoirs et je bénéficie de cours le matin avant d’aller à l’école.” Nikhil, enfant suivi par le centre de Lapilang dans le district de Dolakha

Partenaires de notre association au Népal :

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