Revenir en arrière 03/12/2021 - bénévole

Journée mondiale du bénévolat 2021

Le 5 décembre a lieu la journée mondiale du bénévolat. À cette occasion, La Chaîne de l’Espoir tient à saluer le travail de ces volontaires qui, chaque année, permettent de changer la vie de milliers d’enfants à travers le monde.

Créée en 1985 par l’Organisation des Nations unies (ONU), la journée mondiale du bénévolat qui se tient le 5 décembre, vise à mettre en lumière ces héros de l’ombre et du quotidien. En France, ils sont 13 millions (soit près d’un Français sur quatre âgé de 15 ans et plus) à s’investir gratuitement pour contribuer à une cause à laquelle ils croient.

À La Chaîne de l’Espoir, ils sont des centaines de bénévoles à s’engager à travers…

  • La participation aux activités administratives, la recherche de fonds et l’organisation de missions à l’étranger. Un appui ô combien important dans la réalisation de nos actions, accomplis par des bénévoles, souvent basés au siège, à Paris.
  • Des missions à l’étranger : qu’ils soient chirurgiens, médecins, infirmiers ou techniciens, ces bénévoles prennent sur leur temps libre pour transmettre dans nos pays d’intervention leur expertise, accompagner leurs confrères et leurs consœurs, opérer des enfants…
  • Le programme d’accompagnement des enfants hospitalisés en France. Grâce aux bénévoles de ce programme, appelés « marraines soleil » et « parrains soleil », des enfants majoritairement français et dont les parents ne peuvent pas être présents ou trop peu, bénéficient de visites régulières et d’activités diverses qui contribuent à améliorer leur bien-être durant leur séjour à l’hôpital.
  • L’accueil d’enfants en France pris en charge par La Chaîne de l’Espoir, pour y être opérés. Ce sont de bienveillantes familles d’accueil, qui rendent possible la venue de ces enfants et qui, lors de leur séjour, les accompagnent à leurs rendez-vous médicaux, veillent sur eux durant leur convalescence…
  • L’organisation d’événements et de manifestations visant à développer la notoriété de La Chaîne de l’Espoir et à collecter des fonds. Des missions dont se saisissent les bénévoles dynamiques de nos antennes régionales, implantées sur tout le territoire français (Toulouse, Bordeaux, Lyon, Nantes, …).

À La Chaîne de l’Espoir, c’est donc aussi le soutien, l’énergie, l’engagement et les compétences de ces bénévoles, qui permettent de donner vie à de nombreux projets. En cette journée mondiale du bénévolat, nous tenions donc à leur dire à tous : un grand merci.

 

La parole à Marguerite Guglielmetti, bénévole de La Chaîne de l’Espoir

En l’honneur de tous ces bénévoles, nous souhaitons également donner la parole à Marguerite Guglielmetti, bénévole au siège de La Chaîne de l’Espoir et investie depuis plus 6 ans au sein de notre association.

 > Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Marguerite Guglielmetti. J’ai été professeur d’anglais, puis assistante de direction bilingue dans plusieurs institutions de tourismes, dans des entreprises privées… mon dernier poste, c’était à la Bourse. Vous allez me dire : quel est le lien avec La Chaîne de l’Espoir ? Et bien c’est là-bas que j’ai rencontré quelqu’un qui était bénévole à La Chaîne de l’Espoir et qui m’a dit grand bien de l’association. Alors, tout en étant toujours en activité, j’ai commencé petit à petit à venir à La Chaîne de l’Espoir, puis j’ai poursuivi mon bénévolat sur un rythme un peu plus accéléré. Maintenant, je fais partie de l’association depuis 6 ans et je suis ravie d’y être bénévole.

> Pourquoi avoir choisi de vous impliquer à La Chaîne de l’Espoir ?

J’ai beaucoup craint d’être à la retraite, de perdre un peu le lien social que l’on peut avoir dans un milieu professionnel et de plus, je voulais commencer à m’investir dans une association. Je voulais donner de mon temps soit pour les enfants, soit pour la lutte contre le cancer, puisque ma mère venait de décéder peu de temps avant d’un cancer du pancréas. Mais finalement, grâce à la personne que j’ai rencontré au sein de la Bourse, j’ai choisi d’être bénévole à La Chaîne de l’Espoir.

> Quel est votre rôle en tant que bénévole ?

On m’a demandé d’être bénévole au sein du pôle Antennes Régionales puisque La Chaîne de l’Espoir a des antennes dans plusieurs régions de France. J’ai donc été chargée d’entrer en contact avec les bénévoles de ces antennes, de leur envoyer de la documentation quand ils en avaient besoin, de les renseigner sur la signature d’une convention... J’ai plus particulièrement participé à l’organisation du forum des antennes qui a lieu normalement tous les ans. Ceci dit, à cause de la pandémie, nous ne nous sommes pas réunis physiquement en 2020 ni en 2021. Mais pour les précédentes éditions, ça a été une expérience un peu similaire à ce que je faisais dans mon métier. Je m’occupais de l’aspect organisationnel et aussi de la prise de contact avec les bénévoles. Et je dois dire que j’ai été ravie de les rencontrer. Malgré la distance qui les sépare du siège, ils sont de si bonne volonté. Ce sont vraiment des gens supers ! J’ai été ravie de faire leur connaissance, « en présentiel », comme on dit désormais. J’ai établi un lien avec ces responsables d’antennes, ces bénévoles. Je travaille d’ailleurs aux côtés de Sophie Rollin, qui est justement en charge des antennes au siège de l’association. Je travaille également à ses côtes sur le programme des enfants hospitalisés, qui est un programme que je trouve extraordinaire. Ce sont des bénévoles qui s’occupent d’enfants hospitalisés. Des enfants qui connaissent des problèmes familiaux et qui en plus sont malades. Ce qui me touche le plus, c’est le témoignage des bénévoles qui ont accompagné ces enfants. Parfois, c’est vraiment… c’est déchirant.

> Que retirez-vous de ce bénévolat sur le plan humain ?

C’est énorme ce que ça m’apporte sur le plan humain. J’ai rencontré des gens qui étaient complétement différents du milieu de la bourse et de mes précédentes expériences professionnelles. Des gens du milieu médical, des bénévoles surtout, qui se donnent vraiment à cœur pour les enfants. J’ai rencontré des infirmières, des médecins, des gens à la communication, à la presse... J’ai tissé des liens particulièrement chaleureux avec tous les gens qui composent La Chaîne de l’Espoir, dont les profils sont très variés. De la personne à la comptabilité à la personne qui s’occupe de l’accompagnement des enfants hospitalisés en France. Donc au niveau humain, j’ai l’impression que ça m’a beaucoup apporté, enrichi, et je suis ravie d’être dans cette association.

> Durant toutes ces années passées à La Chaîne de l’Espoir, y a-t-il un événement, une rencontre… qui vous a particulièrement marquée ?

Lors d’un colloque d’infirmières au Palais des Congrès, j’avais tenu avec une infirmière un vestiaire, dont les bénéfices étaient reversés à La Chaîne de l’Espoir. L’ambiance était chaleureuse. C’était dur parfois, lorsque les infirmières venaient déposer leurs affaires aux vestiaires en même temps et qu’on était complétement envahies. Mais il y a eu une coordination et un esprit de coopération, tout ça dans une atmosphère très joyeuse. Tout le monde a été content. Tout le monde en reparle depuis avec nostalgie, a un souvenir de cette expérience… On a quand même récolté je crois, un millier d’euros. On avait dans l’équipe le même objectif : sauver le plus d’enfants possible. C’est un événement dont je me souviens et qui reste dans mon cœur. À renouveler, j’espère !