La parole à ...

Denis LE POUPON

Président - Fondateur

Quel est le projet de Proludic avec La Chaîne de l’Espoir ?

L’enfant est au cœur de notre métier de concepteur et fabricant d’aires de jeux. Nous existons pour lui et grâce à lui. Pour lui, parce que nous œuvrons au quotidien pour son développement moteur, psychomoteur, social, cognitif… et grâce à lui, parce que notre entreprise poursuit sa croissance et son déploiement international. Proludic ne cesse de grandir depuis sa création, il y a 35 ans.

Nous avons donc ce devoir de réciprocité en soutenant des ONG dont la mission est d’éduquer ou de soigner des enfants défavorisés. Nous avons à cœur de soutenir des équipes engagées dont le champ d’action n’est pas un terrain de jeu, loin de là.

La Chaîne de l’Espoir est totalement investie dans cette cause visant à donner accès aux soins aux enfants les plus fragiles à travers le monde et nous sommes très fiers de les accompagner en participant au financement d’opérations chirurgicales lourdes et coûteuses.

Pourquoi avez-vous choisi La Chaîne de l’Espoir ?

C’est d’abord et avant tout une histoire de rencontres. Des rencontres au pluriel : avec le Professeur Paul Neuville, chirurgien cardiaque pédiatrique, responsable médical de l'antenne locale d’Indre-et-Loire, qui m’a présenté l’association, ses valeurs et les actions très concrètes qu’elle mène aujourd’hui dans 29 pays ; des chirurgiens, des référents, des familles d’accueil, des bénévoles…

J’ai été immédiatement touché par cette chaîne de solidarité qui se met en place pour sauver des enfants malades, les opérer ici en France parce qu’ils ne peuvent pas être pris en charge et soigner dans leur pays d’origine. Tous les maillons de cette chaîne sont solides et leur interdépendance est essentielle dans l’accomplissement de chaque mission.

A plusieurs reprises, nous avons pu constater par nous-même la manière dont sont accompagnés les enfants par les équipes médicales mais aussi par les familles d’accueil. Nous avons eu des moments de rencontre privilégiés avant, pendant et après les opérations chirurgicales qui nous ont permis de prendre la mesure du dévouement de chacun. C’est un don de temps, de compétences et d’énergie extraordinaire qui se prolonge en plus bien au-delà de la guérison immédiate.

La Chaîne de l’Espoir maintient en effet un lien précieux avec les enfants qu’elle a soignés pour suivre l’évolution de leur santé et de leur bien-être une fois de retour dans leur pays.

La Chaîne de l’Espoir, c’est donc une aventure humaine formidable à laquelle j’avais envie de participer en mon nom et celui de mon entreprise.

Quels sont les apports pour Proludic, les salariés et vous-mêmes ?

C’est une fierté pour nous tous que d’être investis dans cette démarche solidaire.

Nous menons en interne des actions de communication et de partage au bénéfice de l’association. Nous avons choisi le sport comme vecteur de rassemblement et nous organisons tout au long de l’année des événements sportifs qui permettent de renforcer les liens, de créer des émulations et de se retrouver autour de moments conviviaux.

Plus globalement, ces initiatives de soutien à La Chaîne de l’Espoir visent à valoriser auprès des salariés de Proludic l’engagement social et humanitaire de leur entreprise et de promouvoir auprès de toutes nos cibles (interne, clients, prestataires et utilisateurs) des valeurs qui correspondent à nos propres valeurs.

Quels conseils donneriez-vous pour convaincre une entreprise à s’engager auprès de La Chaîne de l’Espoir ?

S’engager aux côtés de La Chaîne de l’Espoir est une action de solidarité, de soutien et de motivation interne.

Cet engagement s’inscrit également dans une politique plus globale RSE car il renforce l’image de l’entreprise en tant qu’acteur responsable et soucieux de son impact social.

Il me semble important et juste de consacrer des budgets à des associations caritatives et de pouvoir donner une chance à une cause, en l’occurrence ici d’offrir une chance de guérison à des enfants démunis qui seraient condamnés faute d’accès aux soins.

Si notre métier n’est pas directement de soigner les enfants, en devenant mécène de La Chaîne de l’Espoir, on les aide à aller mieux, on leur apporte beaucoup d’espoir et on leur offre une vie meilleure.