DOSSIER SPECIAL - La Chaîne de l’Espoir a 25 ans : MERCI !
Cette année, La Chaîne de l’Espoir fête son 25e anniversaire.
25 années que nous avons consacrées à faire rayonner l’espoir en soignant des enfants et en favorisant leur apprentissage, en formant des médecins aux 4 coins du monde, ou encore en bâtissant et équipant des hôpitaux. Tout cela, c’est d’abord grâce à vous et à votre générosité sans faille, que nous avons pu l’accomplir.
Au fil des années, nos modes de prise en charge ont su évoluer et nos actions se sont diversifiées pour répondre toujours plus et surtout durablement aux besoins rencontrés sur le terrain. Nous avons désormais en point de mire de nouveaux défis à relever pour sauver encore plus d’enfants.
Gros plan sur l'exemple remarquable du Cambodge
Après 20 ans d’étroite collaboration, les équipes médicales cambodgiennes, désormais autonomes, sauvent des milliers d’enfants et donnent tout son sens à notre chaîne de solidarité : soigner, bâtir, former.
1998 > Premières missions
- Premières missions et réalisation des opérations à cœur ouvert dans un pays où la chirurgie cardiaque était quasi inexistante.
Années 2000’ > Construire et former
- Mise en service du Centre de Cardiologie de Phnom Penh (CCPP) au sein de l'Hôpital Calmette, construit et équipé par La Chaîne de l'Espoir.
- Ouverture du Pavillon des Enfants pour accueillir les enfants indigents malades du cœur et leur assurer une prise en charge globale et gratuite (consultation, opération, hospitalisation).
Années 2010’ > Autonomisation
- Le CCPP devient le Département de Cardiologie de l’Hôpital Calmette (DCHC).
- Initiation du programme de télémédecine entre le Pr Daniel.
- La gestion du Pavillon des Enfants est transférée à l’Hôpital Calmette et La Chaîne de l'Espoir continue d'assurer le financement des opérations des enfants. Le Pavillon devient l’Unité de Cardiologie Pédiatrique.
Témoignage - Sous le regard bienveillant de Danièle Démoly, bénévole au long cours
"Infirmière de chirurgie pédiatrique, j'ai fait toute ma carrière en chirurgie donc c’est un domaine que je connais bien et que j’apprécie. Je m’étais toujours dit, qu’une fois à la retraite, je donnerai de mon temps à La Chaîne de l’Espoir. Et c’est ce que j’ai fait, en 2001 ou 2002.
Au fil des années, le Pr Alain Deloche m’a fait découvrir les nombreuses subtilités de la chirurgie cardiaque, c’est un excellent professeur. Un jour, on m'a demandé si je voulais m'occuper des soins aux enfants qui venaient en France, gérer les dossiers et les familles d'accueil, faire le suivi des enfants. Bien entendu, j'ai dit oui et on a formé une petite équipe pour mener à bien cette mission. Au début c'était une petite association très familiale. Les budgets étaient toujours insuffisants mais nous faisions venir en France beaucoup d'enfants, jusqu’à 120 au cours d’une même année je me souviens.
Chaque fois que je suis partie en mission, pour moi ça a été "un événement". Je suis allée au Congo où j’ai été tellement touchée par la pauvreté des hôpitaux. C’est tellement triste, il n’y avait rien, rien de rien ! Après, j’ai participé à des missions beaucoup plus délicates, comme en Haïti, après le tremblement de terre. C’est un souvenir très fort…
Sans oublier tous les enfants qui ont été guéris, que l’on a réussi à faire venir ici, parfois dans des états très difficiles… Un matin, j’ai vu un enfant arriver, il était tellement bleu. Il souffrait d’une grave cardiopathie. On est allé à Necker où le Pr Sidi l’a vu et on l’a opéré l’après-midi même. Cet enfant, il a été sauvé, et ça c’était fort. Il y a tellement d’exemples comme celui-là, d’enfants qu’on a sauvés…
Aujourd’hui encore, j’aime beaucoup venir à l’association, parce qu’il y a beaucoup de gens que j’apprécie. Les enfants, les familles d’accueil, c'est très riche, c'est très positif et convivial. Et je suis admirative pour tous ces donateurs. Je trouve que vous faites de beaux gestes qui sauvent tant de vies. Tous les jours, on est obligé de ranger des dossiers car les enfants sont décédés sans que l’on ait eu le temps de les prendre en charge. Donc à tous les donateurs : merci, merci ! Je ne vous remercierai jamais assez pour les enfants."
