Revenir en arrière 25/01/2021 - enfantenfantschaine de l'espoirprojets2021

2020, face à l'imprévu, nous sommes restés mobilisés

Rétrospective de 2020

Malgré un contexte difficile, le programme de santé scolaire se poursuit

Unir santé et éducation afin d’offrir aux jeunes écoliers, un avenir meilleur. C’est le challenge que tente de réaliser La Chaîne de l’Espoir depuis 25 ans. Aujourd’hui, ce sont des milliers d’enfants habitant en Inde, en Thaïlande, au Togo, en Haïti ou au Népal, qui bénéficient de notre programme de santé scolaire.

Malheureusement, tout comme en France, cette jeunesse n’a pas été épargnée en 2020 par la crise sanitaire mondiale.  Pendant un temps, l’épidémie les a eux aussi éloignés des chemins de l’école mais pire encore, de l’accès aux soins…  C’est pour venir en aide à ces enfants, écoliers et élèves plus âgés, que La Chaîne de l’Espoir est restée mobilisée autant que possible.

D’abord, à travers des programmes de prévention et de sensibilisation à la Covid-19, comme en Thaïlande ou au Togo. Mais aussi par la distribution de nourriture, de kits d’hygiène et d’eau potable auprès des familles en grande difficulté, comme en Inde, au Népal et en Haïti. Enfin, par la formation de professeurs aux gestes barrière dans les écoles partenaires, et par le soutien apporté à des médecins de zones reculées dans la mise en place de protocoles sanitaires.

En 2020, La Chaîne de l’Espoir n’a donc cessé d’agir. Elle a apporté son aide afin d’affronter cette difficile situation sanitaire, et lorsque le contexte le permettait, elle a poursuivi les actions prédéfinies dans son programme de santé scolaire.

Au Népal

Au Népal, ce sont 3 centres de santé qui ont ouvert. Au total, 29 infrastructures de ce type sont désormais installées dans les écoles du pays. Malgré la fermeture des classes élémentaires durant plus de 8 mois, ces centres de santé sont restés accessibles et ont notamment permis de continuer à suivre et à soigner les enfants des rues. De plus, la plupart des infirmières se sont rendues auprès des familles environnantes afin de garder un lien avec les enfants. La problématique étant, dans ces circonstances, de préserver au maximum un contact avec la population locale, afin de repérer d’éventuels signes de violence domestique, de malnutrition…

En Inde

En Inde, les familles des bidonvilles de Jaipur craignaient de se rendre dans les hôpitaux, saturés par des malades atteints de la Covid-19.  Pour leur offrir une alternative et un accès aux soins, La Chaîne de l’Espoir a mis en place une clinique mobile. Au cours de l’année 2020, celle-ci a accueilli plus de 2 000 patients par mois, pour des traitements n’ayant pas trait au coronavirus, tels que la tuberculose, des maladies de la peau… La clinique mobile a permis de continuer à proposer des soins quotidiens à une population précaire et à suivre les enfants des rues.

 

En Haïti

En Haïti, les enfants des 10 écoles partenaires de la commune des Abricots ont désormais accès à des consultations dentaires ! En effet, un local ducentre de soins a été réhabilité et transformé en cabinet dentaire et, 2 jours par semaine, un dentiste local y effectue des consultations gratuites. Celles-ci permettent de prévenir les problèmes dentaires des enfants, et de les soigner. Ces mêmes enfants, qui ont retrouvé les bancs de l’école à la mi-août, ont également bénéficié de bilans de la vue et de l’audition.  

Au Togo

Le programme "Ma santé, mon école, un enjeu collectif", cofinancé par l’Agence Française de Développement (AFD), s’est poursuivi dans les écoles de Lomé. Là-bas, du fait d’une alimentation déséquilibrée, beaucoup d’enfants souffrent d’anémie. Leur santé fragilisée, il leur est souvent plus difficile de se concentrer en classe.  Un constat qui a mené au développement d’un projet de recherche clinique testan la spiruline, une algue très riche en fer et en nutriments essentiels. Ainsi, le taux d’anémie de près de 300 enfants a été testé afin que les 117 écoliers possédant un taux inférieur à la norme reçoivent de la spiruline sous forme de complément alimentaire, dans l’espoir de renforcer leurs réserves en fer. Une évaluation des bienfaits de ce régime sera faite dans un second temps. Si elle démontre des résultats probants, le projet sera alors étendu à davantage d’écoles au Togo.

Récemment, les enseignants des écoles partenaires ont également été formés à la détection des troubles sensoriels, tels que des problèmes ophtalmiques, d’ORL, moteurs… Il leur a également été fourni les outils spécifiquement adaptés au Togo afin de réaliser au mieux cette tâche.

En Thaïlande

Enfin, en Thaïlande, les centres de santé couvrant 150 écoles ont reçu tout le matériel de dépistage ophtalmologique nécessaire afin que la vue de milliers d’élèves puisse y être testée.

Août 2020 : retour sur un évènement tragique à Beyrouth

Depuis sa création, l’une des missions de La Chaîne de l’Espoir est d’apporter une aide humanitaire lors de conflits ou de catastrophes naturelles. Le mardi 4 août 2020, 2 puissantes explosions ont secoué Beyrouth, la capitale du Liban, provoquant un souffle ressenti à des dizaines de kilomètres à la ronde, ainsi que l’effondrement de nombreux bâtiments. Bilan ? 200 mots et plus de 6 00 blessés. Présente depuis presque 10 ans au Liban et animée par la volonté de venir en aide aux plus vulnérables, La Chaîne de l’Espoir est intervenue en urgence face à cette catastrophe humanitaire.

Une aide immédiate aux blessés 

Quelques jours après l’explosion de Beyrouth, le Dr Éric Cheysson, président de La Chaîne de l’Espoir, s’est rendu sur place en extrême urgence, accompagné d’une équipe d’experts pour évaluer les dommages matériels et humains, et ainsi proposer une aide aux plus près des besoins de la population. Murs fissurés, plafonds instables, vitres soufflées, des centaines de personnes blessées ou décédées… Tel était le bilan dramatique de la situation. Alors, La Chaîne de l’Espoir a décidé de redoubler d’efforts pour permettre la prise en charge des blessés sans ressources, principalement des enfants, sans-abri.

La Chaîne de l’Espoir a sollicité ses fidèles maillons pour répondre aux besoins impérieux de ses hôpitaux partenaires, l’hôpital du Sacré Cœur et l’hôpital Hôtel-Dieu de France à Beyrouth. Grâce à une forte mobilisation et à la générosité de nombreux donateurs, c’est d’abord un important convoi de matériels médicaux et consommables qui a pu être acheminé à Beyrouth, pour la prise en charge des blessés :

  • Produits anesthésiques ;
  • Médicaments ;
  • Fils de suture ;
  • Compresses ;
  • Pansements ;
  • Champs opératoires…

Depuis, La Chaîne de l’Espoir continue d’apporter une aide quotidienne au Liban par le financement d’opération des victimes directes ou indirectes de l’explosion, avec l’appui au Centre de Crise et de Soutien. À ce jour, plus de 100 blessés ont pu être pris en charge et opérés à l’Hôpital du Sacré Cœur.

Une action de longue date au Liban

Dénombrant 1 réfugié pour 3 habitants, le Liban est le pays qui rassemble la plus grande densité de réfugiés par nombre d’habitants. Le système de santé, majoritairement privé et coûteux, rend l’accès aux soins quasi impossible pour les réfugiés et populations libanaises marginalisées et exclues de l’accès aux soins.

  • C’est pourquoi depuis 2012, La Chaîne de l’Espoir et La Chaîne de l’Espoir Liban HEART BEAT, collaborent avec l’hôpital Hôtel-Dieu de France à Beyrouth, pour offrir les opérations cardiaques vitales aux enfants réfugiés au Liban.
  • Et en 2016, La Chaîne de l’Espoir a renforcé son aide, en initiant un programme de prise en charge en chirurgie orthopédiques des enfants, les plus pauvres du Liban, souffrant de malformations congénitales. Chaque semaine, près d’une dizaine d’opérations ont lieu dans 2 hôpitaux à Beyrouth et Shtoura.