Soins et chirurgie

La Chaîne de l’Espoir favorise l’accès aux soins et opère les populations démunies, et notamment les enfants, provenant des zones du monde les plus défavorisées.

Le contexte

Un enfant
de moins de 5 ans

meurt toutes les 6 secondes
dans le monde

La majorité des
décès d’enfants

de moins de 5 ans provient de causes que l’on peut éviter ou traiter.

830 femmes meurent

chaque jour dans le monde du fait de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement.

Sources : OMS, Unicef

Notre action pour soigner et opérer les populations démunies

Un combat pour la vie

Faute d’accès à des soins médicaux, des millions d’enfants et de femmes sont condamnés chaque année. La grande majorité de ces décès se produisent dans les pays en voie de développement, et notamment en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud-Est, où nous concentrons notre action. Par manque de ressources humaines et matérielles, des pathologies qui peuvent être traitées en France s’avèrent souvent fatales dans de nombreux pays. C’est pourquoi, depuis plus de 25 ans, nous développons l’accès aux soins des plus fragiles et opérons les populations les plus fragiles, et notamment les enfants.

“Tous ensemble, nous pouvons donner aux plus vulnérables une chance de vivre tout simplement.”

Pr Alain Deloche, Fondateur de La Chaîne de l’Espoir

Sauver des enfants grâce à la chirurgie : notre raison d’être

La Chaîne de l’Espoir est née d’une indignation : ce qui est évident en France – bénéficier d’une opération cardiaque à la naissance en cas de malformation – ne l’est pas dans de nombreux pays du monde.

Depuis 1994, nous organisons ainsi le transfert d’enfants étrangers en France pour leur permettre d’être opérés dans des structures hospitalières partenaires de La Chaîne de l’Espoir lorsqu’il n’existe pas dans leur pays les moyens de les soigner.

Si ces transferts en France sont essentiels à la survie de ces jeunes patients, il nous est apparu indispensable de développer d’autres moyens d’action pour soigner encore plus d’enfants et étendre nos actions. Nous organisons ainsi chaque année plus de 150 missions médico-chirurgicales pour opérer les enfants directement dans leur pays, quand la situation sanitaire le permet, aux côtés des équipes médicales locales. Chirurgiens, médecins, anesthésistes, radiologues, infirmiers, ingénieurs bio-médicaux et techniciens participent bénévolement à ces missions.

Entre 10 et 50 enfants, en fonction des pathologies, sont opérés au cours d’une mission pour des pathologies relevant de tous types de chirurgie : cardiaque, orthopédique, réparatrice, neurologique, viscérale…

Des transferts médicaux d’enfants entre pays d’Afrique de l’Ouest

En parallèle des opérations d’enfants en France ou dans leur pays, nous développons la prise en charge médicale d’enfants atteints de cardiopathies complexes au Centre cardiopédiatrique Cuomo (CCPC) à Dakar au Sénégal. Des enfants venant du Burkina Faso, du Mali, du Bénin, de Côte d’Ivoire et de Guinée Conakry peuvent ainsi y bénéficier d’une opération impossible à réaliser dans leur pays.

Outre la transmission de compétences entre soignants, ces transferts entre pays d’Afrique de l’Ouest ouvrent des perspectives nouvelles aux équipes médicales locales. Celles-ci n’avaient jusque-là d’autre choix que de transférer ces petits patients en France ou en Europe. Ces transferts en France et en Europe, limités à un nombre restreint d’enfants, représentent un coût très important, nécessitent des formalités administratives contraignantes et occasionnent un déracinement pour l’enfant.

Une expertise chirurgicale reconnue

Nous intervenons dans près de 30 pays pour donner accès aux populations les plus fragiles, et en particulier aux enfants, à des soins de chirurgie pour prendre en charge les affections suivantes :

  • Pathologies cardiaques
  • Pathologies neurologiques
  • Pathologies urologiques
  • Pathologies ophtalmologiques
  • Pathologies orthopédiques
  • Pathologies maxillo-faciales
  • Pathologies viscérales
  • Sténoses caustiques de l’œsophage
  • Brûlures
  • Pathologies gynécologiques et obstétriques

La chirurgie cardiaque : le cœur battant de La Chaîne de l’Espoir

Dans le monde, environ un million d’enfants naissent chaque année avec une malformation cardiaque. Des millions d’autres développent des pathologies cardiaques à la suite d’infections. Dans de nombreux pays, opérer ces cardiopathies s’avère impossible par manque de structures de soins adaptées, de matériel ou de compétences médicales. C’est ainsi avec le soutien de La Chaîne de l’Espoir que les premières opérations à cœur ouvert du pays ont pu être réalisées au Cambodge (2001), en Afghanistan (2006), au Congo (2013), au Sénégal (2017), au Mali (2018), au Burkina Faso (2021) et à Madagascar (2024).

Les Sourires de l'Espoir : une nouvelle vie grâce à la chirurgie réparatrice

En Afrique et en Asie notamment, les opérations de chirurgie réparatrice ne sont pas accessibles aux enfants les plus isolés ou les plus démunis. Ainsi, les pathologies provoquant des malformations du visage, comme les fentes labio-palatines (“becs de lièvre”) ou le noma, ne peuvent pas être soignées. Pour les enfants touchés par le noma, bénéficier d’une opération est souvent une question de vie ou de mort. Nous organisons des missions chirurgicales, sensibilisons la population et les tradipraticiens, formons les médecins et développons l’accès à la chirurgie réparatrice pour offrir un avenir à ces enfants.

Faire reculer le handicap grâce à la chirurgie orthopédique

Dans les régions défavorisées où La Chaîne de l’Espoir opère, les malformations ne sont pas systématiquement prises en charge à la naissance, comme c’est le cas pour les enfants nés en France. Les enfants doivent souvent attendre des années avant d’être soignés et les malformations des mains, des pieds ou des hanches évoluent vers un stade avancé. En opérant ces enfants, comme nous le faisons au Liban et en Jordanie, nous leur permettons de vivre une vie sans douleur et sans restriction de mobilité.

Les sténoses caustiques de l’œsophage

L’ingestion accidentelle de soude caustique, substance hautement corrosive, a des conséquences dramatiques sur les enfants qui en sont victimes. Ces très jeunes enfants peuvent alors souffrir de brûlures graves de l’œsophage les empêchant de s’alimenter normalement et pouvant, dans les cas les plus graves, entraîner leur décès si des soins spécifiques ne leur sont apportés. Au-delà de la prise en charge médicale, nous développons un programme complet pour traiter cette problématique dans son ensemble : sensibilisation des populations et professionnels, formation des soignants, accompagnement psycho-social…