Urgence Beyrouth
Deux explosions terribles. Vous le savez, le port et une partie de Beyrouth ont été soufflés… Des morts, des milliers de blessés. Des victimes du syndrome d’écrasement dont de nombreux enfants et des mutilés. Les hôpitaux ne peuvent pas faire face à cet afflux de souffrances. L’hôpital Saint-Georges, le plus ancien établissement libanais, a été quasiment détruit. D’autres hôpitaux, déjà saturés, ne peuvent rien faire.
À ce drame s’ajoute la Covid-19, une situation économique catastrophique et un million de réfugiés syriens qu’il faut aider en permanence…
Nous avons sur place une antenne de La Chaîne de l’Espoir. Je viens d’ailleurs de parler au Dr Jebara, chirurgien cardiaque à l’Hôtel-Dieu, hôpital du quartier Est de Beyrouth, et au Dr Georges, chirurgien orthopédique. Ils ont un besoin urgent de produits anesthésiques et de médicaments. Ils manquent aussi de consommables, de fils de suture, de compresses, de pansements, de champs opératoires. Même l’électricité est défaillante et faute de moyens financiers, se fournir en fioul est impossible rendant toute opération extrêmement hasardeuse.
Mais surtout ils ont besoin de test. Des tests pour identifier les malades de la COVID-19 et éviter une contamination massive de la population… Vous vous rendez compte, plus de 300 000 sans-abris du jour au lendemain en période de pandémie ! Depuis des années, nous travaillons avec nos amis médecins libanais. Nombreux sont ceux qui ont été formés en France. C’est pour nous une obligation de soutenir notre famille de cœur… Aidons-les à sauver les blessés qui cherchent désespérément un secours.
Un don, et c’est un blessé de plus que l’on sauvera.
Merci.
20/08 – Une situation dramatique
Il dresse un constat dramatique de la situation :
« Sur place, nous avons visité en priorité les Hôpitaux, accompagnés par nos amis et confrères libanais.
L’Hôpital Saint Georges est complètement détruit : murs fissurés, plafonds instables, vitres soufflées… Réhabiliter l’unité de soins en néonatalogie est aujourd’hui la priorité du Directeur médical. Et il nous a demandé de l’aide.
Nous sommes aussi allés à l’Hôpital Hôtel Dieu. Les équipes médicales nous ont accueillis avec une chaleur humaine incroyable, nous remerciant pour nos dons de matériels et consommables médicaux qu’ils avaient reçus, grâce à vous.
Puis j’ai rencontré Sœur Lamia de la congrégation des filles de la charité, Directrice des soins à l’Hôpital Sacré-Cœur. J’ai été particulièrement touché par son engagement et par ses mots. Elle est dévastée par la misère des familles.
Ils sont des milliers à porter les séquelles des explosions, dans un contexte économique déjà catastrophique. Ce cumul de drames conduit Sœur Lamia à nous demander de l’aide, pour prendre en charge ces blessés sans ressources, des enfants pour la plupart, et de surcroit souvent sans abris.
Face à cette urgence, nous devons rester mobilisés. »
Ensemble, agissons pour redonner espoir à des familles entières.
10/08 – Premiers envois de matériels et consommables
Notre antenne sur place est prête à réceptionner les produits anesthésiques, médicaments et consommables pour venir en aide aux blessés.
Nos amis médecins libanais ont encore besoin de tests COVID-19 pour identifier les malades et éviter une contamination massive et surtout de fioul pour pouvoir opérer malgré les pannes d’électricité.
Aidez-nous à préparer les prochains envois en faisant un don.
Par avance, merci de votre générosité.