Nouvelles des enfants Publié le 13 / 03 / 2024

Raghuveer : le chemin de la guérison

Raghuveer, jeune garçon de 15 ans vivant dans une extrême précarité dans un bidonville de Jaipur.

Dans le Fil de l’Espoir #18, vous aviez découvert l’histoire de Raghuveer, jeune garçon de 15 ans vivant dans une extrême précarité dans un bidonville de Jaipur.

Mariela, opérée à cœur ouvert à Madagascar

Souffrant d’un furoncle et d’une fracture non traitée de la hanche, Raghuveer endurait de grandes difficultés pour marcher et des douleurs l’empêchaient de trouver le sommeil. Repéré et pris en charge par une clinique mobile de Tabaar, association locale partenaire de La Chaîne de l’Espoir, il a bénéficié d’une intervention chirurgicale et d’un suivi au quotidien jusqu’à sa guérison. Aujourd’hui, Raghuveer marche à nouveau normalement, un pas à la fois vers un lendemain où il peut poursuivre ses rêves.

« Je craignais que mon fils ne guérisse jamais, croyant que sa maladie était due aux péchés de vies passées. Mais aujourd’hui, il est en bonne santé. Je suis infiniment reconnaissante pour l’aide apportée. » La mère de Raghuveer

C’est ce qui est arrivé à Raghuveer. Il y a quatre ans, ce garçon de 14 ans aux yeux noisette et à la chevelure rebelle avait un furoncle sur la hanche. Ses parents, comme tous ceux de ce village informel, n’avaient pas les moyens ni les papiers d’identité nécessaires pour le faire traiter par un médecin. Ils l’ont donc emmené voir un tradi-praticien (un « guérisseur » traditionnel). Celui-ci a exercé une pression tellement forte sur sa jambe, apparemment pour faire sortir le pus, que cela a fracturé la hanche du garçon.

Depuis des mois, l’infirmier Rajesh Soni se démène pour redonner vitalité à Raghuveer, qui marche aujourd’hui en s’appuyant sur un bâton de fer blanc : « Nous avons d’abord traité son furoncle. Puis nous l’avons emmené régulièrement à l’hôpital public, qui est à 20 kilomètres, pour faire tous les tests préparatoires à une opération », explique-t-il, en montrant l’épais dossier médical qui a été constitué. L’adolescent souffre moins et il est pris en charge : l’association a fait la demande d’une carte d’identité et financera son opération, qui devrait avoir lieu dans les prochains mois.