Des nouvelles de Younis
05/03/20 – Un second souffle pour une nouvelle vie
Nous ne vous remercierons jamais assez pour cette chaîne de solidarité formée autour de Saïbou Younis.
Tout condamnait ce petit Tchadien de 18 mois : une Tétralogie de Fallot, plus connue sous le nom de « maladie bleue », empêchait une bonne circulation sanguine et provoquait une asphyxie progressive…
Touchés par le destin de cet enfant, vous nous avez permis de le faire venir en France pour le sauver. Saïbou Younis a retrouvé un petit cœur tout neuf et l’énergie des enfants de son âge.
D’ailleurs, il a rapidement démontré qu’il avait le sens du rythme en dansant joyeusement sur toutes sortes de musiques et ses éclats de rires communicatifs ont fait le bonheur de sa famille d’accueil. De retour dans son village natal, il va pouvoir y grandir normalement, grâce à vous.
18/02/19 – Younis attend d’être opéré
Younis est un petit garçon tchadien de 18 mois qui souffre et qui éprouve de grosses difficultés à respirer. Il vit avec ses parents, son grand frère et sa grand-mère dans son village sans eau courante ni électricité.
Sa mère inquiète de le voir constamment essoufflé et victime de plusieurs malaises, a emmené le petit garçon à l’hôpital Mère-Enfant de Ndjamena.
Là-bas, les investigations ont lieu et le verdict tombe : Younis est atteint d’une « Tétralogie de Fallot », plus connue sous le nom de « maladie bleue ».
Pourquoi bleue ? Parce que les enfants qui en sont victimes présentent bien souvent une teinte bleutée autour des lèvres et au bout des doigts.
La Tétralogie de Fallot est une succession de malformations cardiaques dont la plus dangereuse est le passage du sang entre le cœur droit et le cœur gauche. Cette anomalie est particulièrement grave car elle empêche une bonne circulation sanguine. En effet, le sang non oxygéné prend une mauvaise direction et se répand dans l’organisme, ce qui provoque chez l’enfant une asphyxie, d’où la teinte bleutée de la peau et des muqueuses.
Une opération à cœur ouvert est nécessaire
Sans intervention chirurgicale, l’enfant grandit mal, fait des malaises, respire mal, souffre, s’essouffle,… parfois, hélas, jusqu’au dernier souffle !
Malheureusement, ses parents travaillent dans les champs et ne peuvent envisager d’envoyer leur enfant en France.
Ici, une famille d’accueil est prête à l’accueillir tout au long de son séjour mais l’opération qui mettra fin au calvaire de Younis est très coûteuse.
Rejoignez vite cette chaîne de solidarité, devenez l’un de nos maillons de vie !
enfants comme Younis