Cette intervention était indispensable. Aliah souffrait, en effet, d’une malformation cardiaque de naissance, appelée « communication interventriculaire », qui la fatiguait énormément et ralentissait son développement. « Elle avait presque un an quand elle est arrivée chez nous et elle n’avait pas du tout la mobilité d’un enfant de son âge. Elle dormait beaucoup, n’avait pas faim. Une fois opérée, elle a retrouvé de la joie, de la vitalité, de l’appétit. Elle a pu s’épanouir chaque jour un peu plus. »
Aujourd’hui, Aliah est guérie. Elle est donc de retour auprès de ses parents et ses six frères et sœurs à N’Djamena, au Tchad. « Nous avons régulièrement de ses nouvelles. Elle grandit bien et est pleine de vie ! », se réjouit Anna Rosetti-Levy.