Journée mondiale de la santé bucco-dentaire 2020

La Chaîne de l'Espoir œuvre en faveur d'une bonne hygiène bucco-dentaire

Parmi les maladies non transmissibles (MNT), les affections bucco-dentaires apparaissent comme étant les plus courantes, touchant des personnes de tous âges et occasionnant des douleurs, de la gêne, des déformations et parfois même la mort. À l’occasion de la Journée mondiale de la santé bucco-dentaire, La Chaîne de l’Espoir fait le point sur ce type de pathologie spécifique.

Des affections bucco-dentaires largement répandues

Mariela, opérée à cœur ouvert à Madagascar

Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et son étude sur la charge mondiale de morbidité 2016, 3,58 milliards d’individus dans le monde souffraient d’affections bucco-dentaires cette année-là. Le plus souvent, il s’agissait de caries des dents définitives. En outre, les maladies parodontales sévères, qui constituent des affections sévères des gencives et sont susceptibles d’entraîner la chute des dents, figuraient à la 11e place des maladies les plus répandues dans le monde.

Parmi ces affections qui sont au cœur de la Journée mondiale de la santé bucco-dentaire, on trouve le noma. Répandue essentiellement en Afrique sub-saharienne, cette maladie nécrotique touche les enfants entre 2 et 6 ans souffrant de malnutrition, d’une maladie infectieuse, vivant dans une pauvreté extrême et dont le système immunitaire s’avère affaibli. Au début, il s’agit d’une lésion des gencives qui se transforme en une gingivite ulcéro-nécrotique et évolue rapidement détruisant les tissus mous puis durs et enfin la peau du visage. Cette maladie dévore le visage des enfants mais entraîne aussi difficultés alimentaires, troubles divers (audition, parole, respiration), stigmatisation et exclusion sociale. Au Burkina Faso, La Chaîne de l’Espoir propose une approche globale mêlant prévention, prise en charge des enfants souffrant du noma et formation à la chirurgie réparatrice des personnels soignants locaux.

Des inégalités dans l’accès aux soins

Les inégalités en matière de santé bucco-dentaire résultent de différents déterminants sociaux. Ainsi, on constate qu’elles touchent de façon disproportionnée les personnes pauvres et socialement défavorisées.

En Thaïlande, dans le cadre du programme Équitable, La Chaîne de l’Espoir met depuis de nombreuses années l’accent sur l’hygiène bucco-dentaire venant en aide aux enfants défavorisés de la province du Buriram. Pour freiner la hausse des caries chez les enfants en raison notamment du mauvais brossage des dents, l’association coopère avec l’hôpital du district de Nang Rong au Buriram et propose une activité de prévention pour la santé bucco-dentaire à travers la sensibilisation d’élèves et d’enseignants au sein de nombreuses écoles. Ainsi, 120 enfants ont déjà pu être sensibilisés et 55 enseignants formés. Au-delà de ces chiffres, cette initiative profitera à l’ensemble de la communauté grâce à la transmission des bons gestes aux autres membres de la famille, aux proches, aux amis ou encore aux collègues.

Mariela, opérée à cœur ouvert à Madagascar

Hygiène dentaire et opérations du cœur

Dans le cas d’une opération à cœur fermé ou ouvert, le bon état de santé dentaire du patient peut constituer un pré-requis indispensable. En effet, des dents en mauvais état constituent un véritable foyer infectieux susceptible de se traduire par des complications septiques. Autrement dit, avant une chirurgie cardiaque, mieux vaut que le patient ait des dents en bon état. Ainsi, à La Chaîne de l’Espoir, on prête attention à l’état des dents des enfants qui doivent être opérés du cœur.

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