Journée internationale des familles

Proclamée par l’Organisation des Nations unies (ONU) le 20 septembre 1993, la Journée internationale des familles met en lumière l’importance que revêt la famille et les principales difficultés auxquelles elle est confrontée à travers le monde. Le 15 mai de chaque année, elle est ainsi mise à l’honneur par la communauté internationale.

Qu’est-ce que la Journée internationale des familles ?

Créée à l’initiative de l’ONU, la Journée des familles vise à remplir un double objectif :

  • mieux faire connaître les questions relatives à la famille,
  • accroître la connaissance s’agissant des enjeux sociaux, économiques et démographiques qui sont susceptibles de les affecter.

À l’instar des autres journées du calendrier qui revêtent une signification particulière parce qu’elles se font l’écho de problématiques sociétales particulières, la Journée internationale des familles est donc l’occasion rêvée de faire œuvre de sensibilisation. Pour ce faire, de nombreux contenus sont généralement produits, qu’il s’agisse de rapports, de recommandations ou de présentations. Des échanges ont également souvent lieu lors de ces journées. Par exemple, dans le cas de la Journée des familles 2023 qui a pour thème « Tendances démographiques et familles », il est prévu que l’ONU produise un document de référence sur « L’impact des tendances démographiques sur les familles », propose une présentation sur l’équité et la solidarité intergénérationnelles ou encore offre un aperçu des recommandations de politiques en réponse aux tendances démographiques.

La famille, clé du bien-être de l’enfant

Mariela, opérée à cœur ouvert à Madagascar

Pour le philosophe Will Durant : « La famille est le noyau de la civilisation ». Et pour cause, c’est généralement en son sein que les enfants grandissent. Dans le meilleur des cas, ils reçoivent sécuritérespect et amour. Mais comme pour toute institution, la famille peut, elle aussi, être sujette à des défaillances. Certaines intentionnelles, comme dans le cas de maltraitance. D’autres involontaires, comme dans le cas de sous-alimentation, dans des familles frappées par le manque de ressources. Les enfants qui en sont victimes se retrouvent alors dans un état de grande vulnérabilité. Des situations que la crise de la Covid-19 a exacerbé. C’est notamment le cas en Inde, où La Chaîne de l’Espoir a renforcé son soutien à 900 familles de Jaipur, aux conditions de vies déjà précaires. Dans ces familles où les parents ont été privés d’emplois en raison d’un confinement strict, on manquait de tout et surtout de nourriture.

Les parents, garants de la sécurité et de la santé de l’enfant

Communément, les membres d’une même famille veillent les uns sur les autres. Les parents s’assurent ainsi de la santé et de la sécurité de leurs enfants. Pour les aider au mieux dans cette tâche, nous avons notamment mis en place en Côte d’Ivoire et au Mali, un programme de réponse aux brûlures caustiques de l’œsophage, pathologique qui se caractérise par le rétrécissement et la nécrosion de l’œsophage suite à l’ingestion d’un produit corrosif empêchant l’enfant de s’alimenter correctement. Un programme qui dispose d’un volet de prévention et de sensibilisation pour alerter les familles sur ce problème de santé publique, lié à des accidents domestiques. Un autre volet de ce programme consiste en la prise en charge médicale des jeunes victimes de ces accidents. Des bénévoles médicaux de La Chaîne de l’Espoir se rendent ainsi sur place pour effectuer des interventions chirurgicales et bien entendu former les équipes locales.

Des missions opératoires que mène La Chaîne de l’Espoir depuis plus de 25 ans, dans de nombreux pays (Jordanie, Sénégal, Liban…) et pour la prise en charge de différentes pathologies (orthopédique, cardiaque…).

Mariela, opérée à cœur ouvert à Madagascar

Journée de la famille : quel rôle pour Les Pavillons des Enfants ?

Si réaliser des interventions chirurgicales de pointe et prodiguer des soins de qualité sont essentiels pour la bonne santé des enfants, le soutien moral et affectif est quant à lui un élément clé pour le rétablissement et la convalescence des enfants.

C’est pourquoi nous avons créé il y a près de 20 ans Les Pavillons des Enfants. Ces structures permettent d’accueillir les enfants opérés ainsi qu’un membre de leur famille, lorsqu’ils sont contraints de se déplacer dans une autre ville ou pays pour une opération.

Mariela, opérée à cœur ouvert à Madagascar

Les bénéficiaires sont logés dans ces maisons d’accueil, de la période préopératoire jusqu’à la convalescence. Pour ces familles aux faibles revenus, tous les frais sont pris en charge par La Chaîne de l’Espoir (soins, hébergement, transport).

L’objectif est d’offrir à l’enfant un meilleur soutien psychologique, en lui permettant d’être accompagné d’un membre de sa famille, tout au long de sa prise en charge médicale.

Mariela, opérée à cœur ouvert à Madagascar

Journée internationale de la famille : opérer l’enfant au plus près des siens

Un enfant entouré de ses proches fera plus facilement face à l’angoisse ainsi qu’à toutes les difficultés que peuvent amener une opération chirurgicale. De plus, grâce au réconfort de sa famille, les petits patients ont plus de chance de se rétablir rapidement.

C’est pour cela que La Chaîne de l’Espoir met tout en œuvre pour que les enfants puissent bénéficier de soins de qualité, au plus près de chez eux. Ainsi, elle poursuit la construction ou la réhabilitation de structures médicales et d’établissements de santé, à travers 2 projets, actuellement en cours de réalisation :

  • En Irak, le Centre Médical Français du Sinjar
  • À Madagascar, avec la réhabilitation du bloc opératoire et le service de réanimation dédiés à la cardiologie et à la chirurgie cardiaque du Centre Hospitalier Soavinandrina à Tananarive

Les familles d’accueil, un maillon fort au service des enfants

Malheureusement, il arrive encore trop souvent que les enfants ne puissent pas être opérés dans leurs pays. C’est ainsi que La Chaîne de l’Espoir vient en aide à des enfants malades, originaires d’Afrique de l’Ouest principalement : Sénégal, Mali, Burkina Faso, Togo, Bénin, Côte d’Ivoire, Congo-Brazzaville… Et opère chaque année plusieurs dizaines d’enfants dans les grands Centres Hospitaliers partenaires à travers la France.

Elle organise la venue de ces jeunes patients en France, au sein de familles d’accueil. Des bénévoles qui les reçoivent à bras ouverts et leur fournissent un cocon semblable à celui de leur maison, avec toute l’affection dont ils ont besoin lors de ce séjour, nécessaire à leur rétablissement.

Mariela, opérée à cœur ouvert à Madagascar
Mariela, opérée à cœur ouvert à Madagascar

Ces familles d’accueil jouent un rôle primordial dans la réalisation de nos actions. Comme l’explique le Pr Alain Deloche, dans son livre « Leur vie, c’est ma vie » : « Ces familles restent notre « maillon fort ». Depuis 1988, plus de 3 000 enfants sont venus en France ; pour eux, des centaines de familles se sont mobilisées à Paris, à Toulouse, à Nantes, à Lyon…  Qu’est-ce que l’accueil chez soi d’un enfant malade et inconnu sinon un acte de pure générosité ? »

Un acte de pure générosité, qui se déroule sous le signe de la bienveillance et du respect mutuel, comme l’explique Clothilde, mère de 3 enfants en région parisienne.  « Nous ne savons pas grand-chose des enfants que nous accueillons. L’important, ce sont les soins liés à leur pathologie. C’est lors de nos échanges que nous découvrons des enfants de culture et religion différentes. Certains ne parlent pas français. Par respect, par crainte ou par pudeur, ils mettent beaucoup de temps pour oser parler », constate Clothilde. Famille d’accueil pour la première fois en 2005, elle a accueilli depuis, 13 enfants chez elle.

Vous souhaitez devenir famille d’accueil ?

Alors la Journée internationale des familles, c’est aussi l’occasion de mettre en avant ces familles d’accueil, celles qui ne partagent pas le même ADN que celui de l’enfant accueilli, mais qui font le choix d’accueillir des enfants venant de loin, qu’ils ne connaissent pas, pour leur permettre de se faire opérer dans les meilleures conditions possibles. Celles qui accompagnent l’enfant malade durant son séjour en France, comme si c’était le leur.

Aucune connaissance médicale n’est requise, simplement du temps, de l’attention et de l’affection.

Vous souhaitez vous engager aux côtés de La Chaîne de l’Espoir et devenir famille d’accueil ? Découvrez les modalités et toutes les informations importantes sur la page de notre site internet dédiée aux familles d’accueil !

 
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