Des nouvelles d’Arun
23/03/2021 – Arun peut désormais s’en donner à cœur joie
À regarder Arun courir et sauter en tous sens, on peine à croire qu’il y a quelques mois encore sa vie était gravement menacée. Atteint d’une persistance du canal artériel mais aussi d’un rétrécissement de la valve aortique, ce bébé cambodgien alors âgé de 18 mois grandissait mal et le moindre geste l’épuisait totalement. Le diagnostic avait été posé grâce à une échographie faite à distance par les Pr Sidi et Deloche. Aujourd’hui, Arun a bien grandi. C’est un petit garçon plein de vie et de vitalité qui peut jouer normalement avec les autres enfants. Et c’est au tour de ses parents et grands-parents d’être épuisés face à son énergie débordante, pour leur plus grand bonheur. Une nouvelle fois, votre générosité a fait la différence et nous vous en remercions du fond du cœur.
07/09/2020 – Tous ensemble pour sauver Arun
Dans une grande pièce les rideaux sont tirés pour mieux voir l’écran. Les professeurs Daniel Sidi et Alain Deloche observent l’échographie de près. Le Dr Chiour manie la sonde à ultrason, la manette de l’échographe pour fouiller le thorax du petit garçon. Ce petit patient ausculté c’est Arun, il n’a que 18 mois. Après quelques réglages, le mal apparait : une persistance du canal artériel. Cette anomalie de naissance explique l’intense fatigue du petit garçon et sa croissance contrariée. Cet enfant a besoin de soins urgents. Grâce aux images très nettes de l’échographie, le Pr Daniel Sidi et le Pr Alain Deloche doivent prendre immédiatement les deux décisions qui pourront sauver Arun.
- D’abord, l’enfant doit être opéré de sa persistance du canal artériel. Ce canal, qui aurait dû se fermer au premier cri, est resté ouvert, précipitant le sang dans une mauvaise direction.
- Ensuite, concernant la malformation de sa valve aortique, le Pr Sidi l’affirme : le rétrécissement n’est pas assez serré pour le corriger. Il faudra seulement surveiller l’enfant dans les années à venir pour être certain que le rétrécissement ne s’aggrave pas, faute de quoi une intervention chirurgicale sera nécessaire.
Contrairement aux apparences, le petit Arun et le Dr Chiour sont à Phnom Penh. Quant aux Professeurs Sidi et Deloche, ils sont à Paris… 10 000 kilomètres les séparent de leur jeune patient ! Grâce à la télémédecine et au programme Echoes, développé depuis de nombreuses années à La Chaîne de l’Espoir, le cœur d’Arun a été examiné avec précision.
La vie d’Arun est menacée
Arun, l’enfant pauvre venu du village de Poban, a bénéficié de ce que la science et la technique ont de plus moderne, de plus précis, de plus efficace grâce à cette consultation à distance.
Mais maintenant, il faut opérer Arun. Il pourra être opéré dans l’Hôpital du cœur de Phnom Penh par l’équipe chirurgicale locale formée par La Chaîne de l’Espoir.
Une opération qui a un coût, 2 500 euros, une somme que le père du petit garçon, ouvrier dans la construction, ne peut pas même imaginer. Il ne gagne que l’équivalent de 8 euros pour chaque jour de travail… Alors, comment peut-il sauver son fils unique ?
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