Journée mondiale de la santé bucco-dentaire 2024
Tous les ans, la Journée de la santé bucco-dentaire est célébrée le 20 mars et, à l’instar des autres journées du calendrier, c’est l’occasion d’interpeller le grand public. Plus précisément, il s’agit de sensibiliser sur la santé de la bouche et des dents. Présentation.
Pourquoi une Journée pour la santé bucco-dentaire ?
Pour la Fédération dentaire internationale (FDI), cette Journée mondiale de la santé bucco-dentaire vise à demander au « monde de s’unir pour contribuer à réduire le fardeau des maladies bucco-dentaires, qui affectent partout les individus, les systèmes de santé et les économies. ».
Porte-parole de la profession dentaire, la FDI compte 156 associations membres dans 137 pays. Cela représente un total de plus de 900 000 chirurgiens-dentistes à travers le monde.
À noter qu’en 2024, la FDI lance une nouvelle campagne qui court jusqu’à 2026 et qui a pour thème : « Une bouche heureuse…est un corps heureux ».
Journée de la santé bucco-dentaire : quelles sont les actions de La Chaîne de l’Espoir ?
Dans son Rapport de situation sur la santé bucco-dentaire dans le monde publié fin 2022, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) révèle que 45 % de de la population mondiale, soit 3,5 milliards de personnes, souffre d’affections bucco-dentaires. L’agence onusienne précise que trois personnes touchées sur quatre vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire.
Toujours selon l’OMS, les affections bucco-dentaires les plus courantes sont :
- Les caries dentaires,
- Les maladies parodontales graves,
- La perte de dents,
- Les cancers de la cavité buccale.
Parmi les différentes actions de La Chaîne de l’Espoir en faveur des enfants malades figure la prise en charge de pathologies maxillo-faciales, terme qui recouvre notamment le noma. Ainsi, au Mali et au Burkina Faso, nous menons depuis 2014 un programme baptisé « Les Sourires de l’Espoir » qui se traduit par une approche globale :
- La mobilisation des personnels de santé et des acteurs de la société civile en les sensibilisant et en les formant aux spécificités du noma,
- La sensibilisation des populations au sein des zones ciblées ainsi que des leaders coutumiers et religieux sur les moyens de prévention, les causes et la détection du noma,
- La détection, le soin et l’opération de patients atteints de pathologies et malformations faciales tout en formant les équipes médicales et paramédicales locales.