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Journée internationale de sensibilisation aux cardiopathies congénitales 2024
Le 14 février, ce n'est pas seulement la Saint-Valentin !
Ce 14 février, a lieu la Journée internationale de sensibilisation aux cardiopathies congénitales, ou « Congenital Heart Defect Awareness Day » en anglais. Comme l’évoque le nom de cette journée internationale, il s’agit de sensibiliser le grand public aux cardiopathies congénitales. Coup de projecteur.
En quoi consiste la Journée de sensibilisation aux cardiopathies congénitales ?
Célébrée tous les ans à la même date – le 14 février qui ne vaut donc pas que pour les amoureux – cette journée spécifique du calendrier vise à informer et sensibiliser le plus grand nombre de personnes à propos des cardiopathies congénitales.
Ces anomalies cardiaques congénitales, qui concerneraient 8 naissances sur 1 000 dans le monde, sont des malformations présentes dès la naissance et résultent d’anomalies in utero.
Classées majoritairement en deux catégories « cyanogènes » et « non cyanogènes », ces pathologies congénitales sont :
- Les anomalies de communication entre les compartiments cardiaques,
- Le canal artériel persistant,
- Les rétrécissements – on parle aussi de « sténoses »,
- La tétralogie de Fallot,
- La transposition des gros vaisseaux,…
Quelles actions sont menées par La Chaîne de l’Espoir ?
Depuis sa création en 1994, La Chaîne de l’Espoir prend en charge différentes maladies qui touchent les enfants dans ses pays d’intervention. Parmi elles, figurent bien entendu les cardiopathies congénitales.
En pratique, lorsqu’une telle pathologie est mise en évidence, différents cas de figure peuvent se présenter :
- L’enfant malade est opéré dans son pays d’origine lors de nos missions chirurgicales,
- L’enfant malade est opéré avec notre soutien financier dans son pays d’origine par les équipes locales formées par nos médecins bénévoles,
- L’enfant malade ne peut pas être opéré dans son pays d’origine, faute d’une structure de santé adaptée et/ou de soignants suffisamment formés : il bénéficie alors d’un transfert médical en France (en métropole ou à La Réunion) ou au Sénégal où sont opérés les enfants de la sous-région ouest-africaine.
À noter qu’en parallèle de ces prises en charge médicales, La Chaîne de l’Espoir agit en faveur de l’autonomie des équipes médicales et paramédicales locales. Objectif : que ces équipes puissent mener seules des interventions chirurgicales s’agissant notamment des cardiopathies congénitales.
D’ailleurs, cette stratégie, qui associe transferts d’enfants et formation médicale, a déjà porté ses fruits. C’est ainsi que notre association a permis les premières opérations à cœur ouvert de l’histoire médicale au Sénégal, au Mali ou encore au Burkina Faso.
